Le geste photographique pratiqué presque quotidiennement aiguise l’oeil sur le monde qui nous entoure, du moins il éduque le regard sur la fugacité de l’instant et ouvre le champ visuel sur la poésie des lieux, sur une sorte de dimension onirique et merveilleuse du réel dans laquelle l’homme occupe une place centrale.
Au terme d’un choix parfois difficile les clichés issus d’une intention construite et volontaire voire d’une longue maturation côtoient ceux qui sont dûs au hasard du moment et qui n’existent que parce que j’étais là à l’instant T.
Quoi qu’il en soit, ils sont maintenant sur les cimaises du Tapas l’Oeil, ils appartiennent désormais aux « regardeurs » comme disait très justement Marcel Duchamp.